Lieux de la mort et du souvenir

Ce colloque, porté par Annabelle Iszatt, architecte enseignant-chercheur titulaire à l’ENSAM, réunissant des communicants internationaux, dont Marc Barani fut le Grand Témoin, a reçu le soutien du Ministère de la Culture par l’intermédiaire du Bureau de la Recherche Architecturale Urbaine et Paysagère, la Région Occitanie, la DRAC Occitanie ainsi que l’entreprise Pech Bleu.

L’évènement a été une belle occasion de croiser les regards disciplinaires en se concentrant sur l’expression du sacré dans les espaces dédiés à la mort et au souvenir dans notre société. Le sacré, entendu ici comme détaché de la religion, bien que très  présent dans les réalisations contemporaines, est  peu explicité comme spatialité pensée par et pour le rite.

La démarche des architectes sur ce point n’a pas fait l’objet de lecture ouverte. Le mot « sacré  » semble presque tabou dans cette  discipline. Par un regard sur des architectures et paysages contemporains ces rencontres ont révélé et permis de comprendre la manière dont l’architecture contemporaine interroge la sacralité.

Nous n’avons pas tenté de délimiter ou définir de manière rigide la notion de sacré, pour éviter une précision qui serait aussi vaine que pauvre.

Si la société occidentale aime à séparer, établir des distinctions lisibles entre les périmètres de différentes « sacralités », entre   sacré  et profane  , entre  public et privé , le colloque garde une certaine porosité volontaire. Il s’engage même volontiers sur des zones médianes, des complexités et des mutations en cours.